Un peu de l'avis d'Eraniel. Se concentrer asur les jobs "high-tech" et sur un travail d'analyse et de compréhension plutôt que surle travail manuel, c'est négligé une partie de la population et rendre au final un pays dépendant des autres pays. En terme de négociations, on en vient rapidement à perdre du terrain et ça crée des monopoles. On a eu comme microsoft des monoples high-tech, ne soyez pas surpris d'en voir à propos du travail manuel tel que le textile par exemple. (C'est une réflexion personnelle ça ^^)
Maintenant aller dans ce spays pour les aider. Ne soyons pas niais tout de même. L'intérêt du dirigeant d'entreprise d'aller dans ces pays est le faible coût de production. (Main d'oeuvre ici principalement). Donc il va là-bas pour diminuer ses coûts.
Premier degré: Le travailleur travaille, hourra, il gagne un salaire et se sort de la misère, c'est mieux que rien
Deuxième degré: En devenant des pays "cheap labors" pour attirer les entreprises, on en vient à se limiter soi-même au niveau du développement. Par quel espèce de miracle nos travailleurs en viendraient-ils à être soudain mieux payés? Ainsi les pays riches peuvent aider les pays pauvres en les faisant travailler, mais d'un autre côté les raisons pour lesquelles ils les font travailler nous explique pourquoi ces pays ont parfois tant de difficulté à se sortir de leur dépendance économique et de leur misère.
C'est pour cela que c'est beau et pas beau en même temps.
- Citation :
- Pensez-vous que les délocalisations que nous
subissons en France peuvent être résolue par des impots, des
incitations, des amendes comme l'indique assez souvent la gauche
anti-libérale.
Ou alors ces délocalisations permettent à des pays
plus pauvre de s'en sortir, d'avoir un peu d'argent pour se sortir de
la misère. Donc pour éviter que nous tombions dans une misère nous
devrions nous concentrer sur d'autres choses qui font notre force comme
le tourisme, la recherche, la finance, le high tech, ... Tout cela en
ayant une politique volontariste d'aide à la création d'entreprise dans
ces domaines pour absorber le flot de chomeur dû à la mondialisation et
la délocalisation de notre industrie?
Personnellement je doute que de simpôts et des petites enveloppes cash vont inciter des entreprises à s'établir de façon permanente, au pire elles restant quelques années et fichent le camp quand les cadeaux cessent. Cette façon de faire aide la création de petites entreprises d'environ une dizaine de travailleurs. Là c'est efficace mais c'est plutôt basé sur le service que sur la production. Quand vient le emps d'extraire de la matière et de la transformer, cette vision plus de "gauche" est plus difficile à appliquer. Mais pour des petits restaurants, oui ça peut fonctionner.
Pour la suite, je suis... perplexe. Une politique volontariste de création d'emploi dans ces domaines? Hum....Tourisme et finance, oui tu subventionnes. Tu passes par l'état parce que souvent ces petites firmes sont dirigés par une seule et même personne et les risques liés à la faillite sont si grands que peu de personnes y sont encouragés.
Quand on en vient au entreprises plus rentables par contre qui font du profit, là les système d'impôt monstrueux (welcome in Canada!!!) les font fuir à toutes jambes.
Donc ensuite, recherche. Là encore la recherche a souvent besoin d'être subventionné, même chose pour le high tech.
Du coup ahem... pour tes exemples je dirais que la solution elle est plus dans la gauche moi.
Si tu m'avais parlé de production, des types qui fabriquent dans des usines, là on aurait eu une vision un peu plus de droite, mais pour de la recherche et du service les types ont besoin de se voir alléger leur mise de fonds via des subventions afin de les encourager.