Thème: Une séance de cinéma (film d'horreur)

Un garçon fait la queue à l'entrée d'un grand cinéma. Il paraît fragile, presque fébrile car il jette frequemment des petits coups d'oeil autour et derrière lui. Néanmoins il a parfois un petit sourire... Bientôt il montrera qu'il est un homme et qu'il n'a pas peur d'aller voir un film d'horreur... c'est cette pensée qui lui donne par instant un peu plus d'assurance.
Pour chasser son stress et passer le temps il regarde les filles les plus proches... de manière assez peu discrète.

(et hop c'est à vous faites intervenir des autres personnages)

Un jeune homme, d’à peu près du même âge, s’avance avec une grande assurance les mains dans les poches, montrant ses belles dents blanches avec un sourire aguicheur aux filles stationnant devant le cinéma. Il regarde autour de lui, sortant un paquet de cigarette de sa poche et s’en mettant une au bec, avant d’apercevoir son ami.

- Tu es finalement venu Thomas, sacré vieux va ! dit-il en lui donnant une tape dans l’épaule et en allumant sa cigarette de l’autre main.

Il aspire de la fumée et en recrache de beaux ronds, dans une attitude très « cool » et décontractée, à l’opposée du garçon qui semble être son ami.
- Arrête ça, tu vas te faire griller, le réprimande-t-il lorsqu’il aperçoit les regards qu’il lance à une fille non loin. Hum… trop tard.


Il lève les yeux au ciel, et jette sa cigarette dans le caniveau.

Le dénommé Thomas ouvre des grands yeux et se pétrifie. Par petit pas il se rapproche imperceptiblement de son ami, semblant vouloir se cacher derrière.

*Allez là! quelqu'un doit jouer la fille *

EDIT: Viens de lire les règles et mon truc ne colle pas

Thomas tire son ami par la manche, ragaillardit.

Eh, t'as vu ça! Je crois qu'elle m'a regardé... Je suis sûr qu'elle m'a regardé! s'écria-t-il

Ses yeux s'illuminèrent.

Dis, tu veux pas aller lui demander si elle me trouve mignon? Allez steuplé !

Il tirait de plus en plus fort sur la pauvre manche qui en devenait toute froissée...

Il regarde de sa hauteur le petit Thomas, tirant sur sa cigarette une longue bouffée de fumée avant de dégager violemment son bras.
- Ça va, ça va ! dit-il un peu exaspéré, les sourcils froncés. Laisse faire l’artiste veux-tu.


Il frappe sa manche pour lui faire reprendre une forme moins originale, et s’avance vers le petit groupe de fille, qui semble déjà partir vers la caisse, leur dernière amie venant d'arriver. Il tapote alors doucement l’épaule de celle qui semble avoir conquis le cœur de son jeune ami, et prenant son sourire le plus charmeur il engage le dialogue ;
- Salut toi.

[edit] J'ai un peu édité parce que j'avais pas vu ton post, mais je crois que ça convient =)[:edit]

Le garçon fait rapidement l’analyse de la fille qu’il a face à lui. Elle le toise, mais il s’en moque, les filles coincées et intellos ne l’on jamais intéressé, il est, et ça se voit, plus rigolard que travailleur, plus fêtard que bosseur.

- Non, si on se connaissait tu te souviendras de moi, dit-il en lui faisant un clin d’œil volontairement caricatural. Dis moi euh… ton prénom ?
- Virginie, dit-elle toujours aussi froidement.
- Merci, dis moi Virginie, as-tu un homme dans ta vie ? Il prit sa pause la plus « cool », s’allumant une énième cigarette de basse qualité.

Un peu pressées de trouvée le refuge de la salle obscure, le petit groupe de jeunes filles trottine vers l'entrée.

Enfermé dans un bocal en plexiglas d'environ trois mètres cubes se trouve un homme d'une cinquante d'années au visage impassible. C'est à peine si un observateur attentif pourrait remarquer que de fréquents soupirs de profonde lassitude font frétiller les poils de sa moustache.

Visage neutre, sans la moindre ombre d'amabilité, il envoit mécaniquement à la première demoiselle, en tête du cortège

- Carte d'étudiant? C'est 5 euros ...

Il jette à peine un regard à la carte, ramasse les pièces et tend, à travers l'unique petit espace ouvert dans sa cage de polymers, le précieux sésame se présentant sous la forme d'un carré de papier imprimé.

Il a bien conscience que personne ne le regarde vraiment. Il est devenu un objet d'accès à la consommation, déshumanisé.
Un sillon se trace sur son front.
Il soupire.
Sa moustache frémit.

Il rit devant la coté dédaigneux et fier de la jeune fille, et jette sa cigarette dans le caniveau, s’approchant de Thomas.
- T’es tombé sur une frigide mon pauvre, je crois qu’il va falloir que tu attaques pendant la séance. Allez grouille, on va louper le film.

Il avança sans attendre vers l’homme du guichet.

[hj]On écrit au passé maintenant ?[/hj]

Il regarde Thomas de sa hauteur, fronce légèrement les sourcils. Il semble répugner à mettre son ami au courant, la fille ne semble pas être vraiment « sociale » et s’il a échoué, qui sait quel larmoyant désastre Thomas va devoir endurer.

- Je crois qu’elle a déjà un mec, oublie là, fini-t-il par lâcher.

Il se dépêche de payer son entrée pour ne pas a voir le regard de Thomas.

Clémentine est déjà dans la salle depuis longtemps. Elle est seule, personne à coté d'elle, personne dans la grande salle.

On ne la distingue pas bien car il fait un peu sombre.

Elle voit rentrer un troupeau de fille suivi de près par un bellatre et un pauvre gosse timide.

Elle recoiffe ses cheveux bruns, verifie son sac, déplace son manteau vert pomme qui jure sur les sièges rouges.

On ne peux pas la voir tout de suite en rentrant, car on arrive à l'arriere de la salle et qu'elle est au milieu.

Elle reste silencieuse, acheve une pomme au moment où le groupe fini de rentrer dans la salle.


Hrp dsl pour les renseignements concernant la salle et l'eclairage, c'etait trop tentant./hrp