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| La petite philosophie | |
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Jonathan
Nombre de messages : 29 Age : 39 Localisation : Au Québec. Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: La petite philosophie Mar 17 Avr - 6:25 | |
| Vous savez, parfois on vit des trucs qu'onne comprend pas toujours et on essais d'y trouver une explication, ou bien on se résigne, on se base sur le plus simple. Se casser la tête n'est jamais quelque chose d'amusant pour plusieurs. Pour ma part, c'est devenu un passe-temps, soit vulgarisé au maximum des réflexions de plus en plus complexes. Je vais donc tenter, dans ce topic et ceux à venir, à expliquer la façon dont je vois les choses. Pourquoi? Parce que vous êtes français et que finir par afficher l'horreur que j'ai envers ma propre personne ne me nuira pas réellement.
Quand j'étais jeune, de 5 à 12 ans... enfin lorsque je me le remémorre le mot "innocence" me revient souvent en tête. J'avais tendance à vouloir aider tout le monde en attendant rien en retour, encourager les gens qui se faisaient agacer par les autres, ceux qui se faisaient exclure, etc. J'étais perçu normalement, voir un petit peu populaire même. Dans les cours de sports on me choisissait tout de suite après les 4 meilleurs sportifs, les gens me demandaient souvent conseil dans les cours car je comprenais bien, je m'entendais bien avec tout le monde, enfin...
Puis vint le secondaire. (Primaire = école entre 5 et 12 ans, secondaire = école entre 12 et 17 ans). Là la jeunesse et les expériences apparaissent. ça se dévergonde, en plus l'école en était une où la racaille se retrouvait, ou plutôt les enfants problématiques. C'était la plus près et j'y allais.
Rapidement j'ai commencé à me faire agacer. Non pas parce que je n'étais pas comme ci ou comme ça, mais plutôt parce que je "n'étais pas" comme ci ou comme ça. Autrement dit, fallait "dévergonder Jonathan qui est trop sage". Incitation à fumer, incitation à boire, 1-2 filles qui essaient de me faire du charme pour avoir comme trophée le fait de m'avoir embrassé, etc. Et moi en espèce de "bourré de principe" je voulais rien savoir, donc on m'agaçait encore plus. C'était pas si terrible en fait, sinon me fait traité d'homosexel parce que je voulaispas embrassé les filles, m'envoyer valser dans les casiers, dans la neige à -30 alors quej'ai pas de manteau. Enfin, ce genre de trucs.
Bon certain qu'à 13 ans, on comprend pas trop pourquoi. Quand l'année fut terminé, mes parentsm'ont envoyé à l'école privée. Moi, avec ce que je venais de vivre, j'étais en mode *Je passe inaperçu*. Je me suis donc fait mon petit groupe d'amis et on s'amusait bien. On était 6 et on se tenait toujours ensemble. Des amis du primaire après quelques mois m'ont invité à des fêtes avec des types qu'ils connaissaient mais j'y suis jamais allé. Oui, la gang populaire m'invitais mais je connais pas 75% des gens qui y allaient et je préférais rester avecmes amis actuel avec qui je m'amusais déjà très bien.
15 ans. Les hormones. Deux de mes amis se font des copines. Celles-ci les amènent aux super partys de gang populaire. Au début je suis bien content pour eux, mais lentement ils nous délaissent et en viennent à presque plus nous voir. 2 autres se servent de l,amitié qu'ils avaient envers nos "ex-amis" pour s'intégrer à ette "gang".
Final on est plus que deux, Alex et moi.
Alex a comme mentalité qu'il va lui aussi devenir populaire. Non pas pour faire comme eux, mais pour leur e faire baver. Il s'est fait mettre de côté et l'accepte pas. Il va devenir populaire, va devenir admiré pour ensuite être capable, si un type le fait chier, de l'exclure et de s'arranger pour qu'il soit "seul". Son action fut principalement axée sur la colère et malgré le fait que ça paraisse "mal", je le comprenais bien.
De mon côté je me suis dis que je voulais pas être comme eux, que je voulais pas faire le con et faire semblant que j'aimais des trucs que j'aime pas juste pour avoir de l'approbation. Ce genre de réflexion a causé ebaucoup d'isolement et mes amis se sont vu drastiquement réduit, aujourd'hui d'ailleurs j'ai une seule personne que je peux réellement appeller ami.
Voilà, c'était la petite mise en scène de base, je passe maintenant aux choses qui ont eu un impact dans ma façon de voir le monde, dirigé principalement sur le vide qui devient de plus en plus clair autour de moi. | |
| | | Jonathan
Nombre de messages : 29 Age : 39 Localisation : Au Québec. Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mar 17 Avr - 6:39 | |
| Scène 1: Les devoirs.
Mise en contexte: On a un devoir a faire, on a une heure. en une demi-heure je le termine. La fille qui a fait que causer avec ses copines vient vers moi et me demande de lui prêter le mien pour qu'elle copie.
Julie- Hey Jonathan, tu me passes-tu ton devoir que je regarde tes réponses?
*Mon premier réflexe est de dire oui. Or, sans aucune raison, juste pour voir la réaction, je dis non. Première fois donc que je refuse de prêter un de mes devoirs*
-Ben regarde, ça m'a pris une demi-heure le faire, y reste le même temps, t'as le temps de le finir le tiens.
*Regard froid enversma personne, demandant ensuite à Jérôme, un de mes amis*
-Hey Jérôme, toi tu me prêterais-tu ton devoir?
-Ah ben oui!
-Merci, TOI *emphase sur ce mot quand elle le prononce* T'es vraiment smat.
Et Jérôme sourit. Dans sa tête, probablement se dit-il qu'il a eu une impression positive envers Julie. Ce dernier n'a pas de copine et son talent à l'école est une des seules raisons pourquoi elles lui parlent. Il se dit donc que s'il fait bonne impression quand elles le lui demandent, il a des chances d'être appréciées de celles-ci, qu'elles le trouvent gentil et que finalement ça fasse en sorte qu'elles s'intéressent à lui.
Jonathan, l'auteur de ce texte, envoie une phrase à Jérôme.
Jonathan- Maudit Jérôme, t'es ben mou.
*Incompréhension de la part de Jérôme*
Jérôme - Ben quoi, je lui ai juste passer mon devoir. En plus tu peux ben pas être content, a pas eu l'air d'aimé que tu lui dises non.
Jonathan de son côté dans cette scène réalise que toute sa vie, il a dit oui, il a toujours prêté ses devoirs. Pour la première fois il dit non et il recoit comme réponse du mépris. Étais-ce là la futilité d'avoir bien voulu paraître par le passé? Avoir cherché à leur faire plaisir sans que ça n'aille jamais rien donné, mais que dire non provoque un tel mépris? Étais-ce donc si inutile d'avoir voulu se montrer si gentil? Vraiment, il s'était donc fait utilisé? Leur reconnaissance envers lui quand il disait oui était certes sincère, mais Jonathan ne devenait pa splus intéressant à leur yeux. Ilne le devenait que lorsqu'il était question d'école et limité à ce seul intérêt, il constate que jamais rien ne se passera... s'il continu de cette façon.
Scène 2: Le pathétisme
Mise en contexte. Un jeune adolescent du cours d'éducation physique veut impressionner une fille. Jonathan lui est avec un ami à essayer de se tirer par-dessus cette fouttue barre de métal 20 fois de suite aors qu'elle lui est à bout de bras. Il réussit à en faire 18, à 20 il aurait été dans le dernier 10% qui l'aurait affiché dans les meilleurs.... et évite de réaliser qu'au fond il était capable d'en faire 10, et que les 8 autres s'étaient fait avec la seule orgueil comme motivation.
Mais revenons à notre don juan. Ce dernier se doit d'attirer l'attention de la demoiselle. Mais comment? Ah oui, montrer ses capacités. Il lui lance donc.
-Hey regarde, je suis capable d'enrouler les jambes autour de mon cou et de rouler!!!!
Et il s'exécute. Jonathan et son ami sont stupéfait qu'il le fasse... et se surprennent à regarder ailleurs, gêné pour lui.
Leur stupéfaction sera encore plus grande la semaine suivante quand ils apprendront que la fille sort avec ce type.
Et ils riront quand trois mois plus tard ils se laisseront, la fille ayant eu besoin de ce délai avant de comprendre que ce mec était un crétin et qu'il ne désirait que coucher avec. | |
| | | Jonathan
Nombre de messages : 29 Age : 39 Localisation : Au Québec. Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mar 17 Avr - 6:59 | |
| Peu à peu, une sorte d'ennui s'installe. Étrangement, Jonathan se sent de moins en moins intéressé par les autres. De plus e plus, il les trouve... désespérant. discutant avec son seul ami qu'il lui reste, ils s'amusent à discuter de ce qui les décourage, tentant de mettre le doigt sur le problème.
Sombrer dans les stéréotype prétextant un conventionnalisme de société aurait été tombé dans le piège de plusieurs qui rejettent tout sur la faute de la société, sur la faute d'une globalité, se proclamant victime et se donnant ainsi le rôle de subir malgré eux. Laissons donc aux imbéciles leurs petites révolution à deux sous qui se basent sur le chaos et les revendications vides de sens.
Or cet ennui finit par se transformer peu à peu en vide. Jonathan écoute les discussions et s'y sent d emoins en moins intéressé. Peu à peu il se surprend à adorer les bulletins de nouvelle où il discute avec sa mère des évènements survenus et pose une critique, il se met à lire des articles traitant d'économie et de son rôle dans la société, il jubile devant la soirée des élections, il est passionné de lecture narrative détaillant des portraits de société.
Autour de lui, ça fête, ça s'amuse, ça travaille, ça gagne de l'argent et ça la dépense en boisson.
Sa vie est-elle donc si ennuyante? Pourtant, quand il regarde les autres aller dans les bars, il ressent cet ennui. Il n'en a pas envie, alors que lui, ce qu'il aime, est vu comme ennuyant de la part des autres. Est-ce vraiment lui qui se trompe? À se le demander non?
Puis peu à peu, il sent une sorte de détachement s'opérer en lui, une sorte de dégût, de mépris des autres qui sont incapable de seulement dire quelque chose d'intéressant. Les voir parler qu'ils ont bu jusqu'à en vomir, qu'ils ont vu deux filles s'embrasser et danser sur les colonnes de son du bar, qu'ils se sont fait cruiser par une femme de 40 ans. Ils en parlent les yeux émerveillés, passionnés, tous le sécoutent avec intérêt et Jonathan se surprend presque à vouloir leur cracher en pleine figure leur connerie, l'absence d'intérêt qu'ils représentent.
Oui oui, Jonathan se demande au final pourquoi il y a si peu de personnes intéressantes pour lui.
Alors il fait ce constat. Les gens parlent de ce qu'ils font, mais pas de ce qu'ils sont. Inextricablement, ils rechercheront le bonheur par des agissements visant le "fun" et non visant à améliorer ce qu'ils sont.
Il en vient à se dire que les gens croient que parce qu'ils ont du "fun", ils sont heureux. Que s'ils font quelque chose qui les fera rire, cela leur permettra de constater qu'ils on vécu une sorte de bonheur.
Mais au final, n'est-ce pas une façon de combler une sorte de vide? Une sorte de vide qui ne fera que revenir lorsque ce "fun" sera terminé? Que l'on cherchera à combler de nouveau par n'importe quel autre moyen?
Et que dire des relations amoureuses. Les gens ne font pas l'amour, les gens baisent. L'excitation des premiers instants est le fun, c'est donc de l'amour? Eh oui, tel est le constat de plusieurs. Et lorsque ce fun finira pas devenir moins intense, quand l'attirance physique se fera plus prononcée chez d'autres, alors les conneries apparaîtront.
-Ils se laisseront.
-Ils chercheront à ramener cette excitation en cherchant à vivre des trips à trois, à pratiquer l'échangisme, à sombrer dans autant de pratiques plus intense encore pour retrouver cette excitation qu'ils croient devoir vivre pour "aimer".
-Ils se résigneront à leur état. La fille sera avec le mec pour être réconfortée, par peur d'être seule. La seule pensée de devoir se débrouiller toute seule l'horrifie au plus haut point, alors elle restera avec le mec.
Le mec lui verra sa copine avec plus de désintérêt. Il pourra chercher à se trouver une maîtresse ou à simplement annhiler de son esprit cet ennui. Il se jetera donc dans son travail, tentant de compenser la tragédie de sa propre existence par quelque chose d'autre, tenter de combler ce vide.
Et toute les variantes pathétiques feront leur apparition. Parmis elle, l'homme qui aura voir les danseuses au bar et qui les paieront, non pas pour danser, mais pour discuter. Car leur feme les juge tellement qu'ils en snot rendus à raconter leurs troubles à une personne qui ne les jugera pas, à une prostituée...
Et notre Jonathan a de moins en moins espoir de trouver de sgens réellement intéressants, des gens qui constatent eux aussi cette espèce de course vaine...
Jonathan lui espère faie un jour de la plongée sous-marine dans le sud où y a pleins de poissons multicolores. Il espère pratiquer l'escalade et monter une montagne. Il espère visiter de smusée et chercher à s'intéresser à d'anciens vieux sites archéologiques où l'homme a vécu. Là il aura du plaisir tout en apprenanten s'émerveillant... et il continu de regarder ceux qui s'émerveille d'avoir bu pour 100$ pour ensuite en avoir renvoyé le contenu sur le sol 20 minutes plus tard...
Hum... j'aurais pas du écouter une chanson triste en rédigeant. Je me relis et c'est assez négatif comme vision de choses. Ma vision l'est, je le reconnais, mais bon... j'y suis peut-être allé trop violemment... | |
| | | Nanou
Nombre de messages : 26 Age : 40 Localisation : St etienne Animal favori : tigre et Tigrou en particulier Date d'inscription : 16/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mar 17 Avr - 10:53 | |
| et moi qui me force tout les matins à me lever, à sortir pour éviter de trop déprimé bah...suis encore plus triste :(
je partage un certain nombre de tes idées. Je fume pas, je bois pas, pas besoin de ça du tout pour m'amuser...Hélas, dans mon entourage j'ia pas trouver grand monde dans le meme cas que moi...
et je me vois dans ta description du couple...je crois que c ça... | |
| | | Jonathan
Nombre de messages : 29 Age : 39 Localisation : Au Québec. Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mar 17 Avr - 21:18 | |
| Désolé... En fait beaucoup disent que parfois la vérité est plus douloureuse que le mensonge non? Tu dis qui a pas beaucoup de gens dans le même cas que toi. Pour ma part je sis vrament heureux d'avoir un ami qui discute avec moi et qui a aussi un oeil critique sur la société. On est pas d'accord sur tout mais ça me permet de conserver un espoir, que les gens ont tous un fond intéressant et qu'il faut justeles amener à parler d'eux, à s'intéresser à ce qu'ils sont plutôt qu'à ce qu'ils font. Pour ta vision du couple et bien... le seul truc que je peux te dire c'est de te demander le sentiment qui t'as poussé à être avec le type en question. Tu cherchais quoi là-dedans? Tous le monde dira qu'un couple c'est comme une sorte d'équipe où on se soutient mutuellement. J'ai de la difficulté à concevoir par exemple que les couples finissent pas devenir désabusés et qu'ils ne font au final que se parler de ce qu'ils ont fait durant la journée... et alors qu'ils en parlent, ce que l'autre dit ne le sintéresse pas plus que ça, au point où 5 minutes plus tard c'est déjà oublié. Réfléchit à la façon dont tu voulais vivre ta vie et ta relation de couple, puis à la façon dont elle est vécue. Essais de la rendre aussi passionnante que tu l'imaginais. Si vraiment ça t'es impossible malgré tes efforts, demande-toi ensuite si t'es prête à redevenir seule et à le rester pour un temps relativement long (Si on prend en compte que tu vas tenter de chercher par la suite un type qui te rejoins vraiment dans ce que t'es selon le constat que t'auras fais). Pour ma part je suis encore seul, même si y a déjà eu plusieurs filles qui m'ont demandée de sortir avec moi. (Et en orgueilleux que je suis je les ai compté, ). Perso je me dis que si je vais en appartement avec une fille et que je commence à bâtir ma vie avec elle, ça me sera plus difficile de la laisser même si je l'aime pas, parce que j'aurai une sorte de confort et de quotidien qui, même s'il m'est devenu ennuyant, voir insupportable, me rassure. Peut-être qu'au fond j'en viendrais à choisir le "rassurant" plutôt que ce que je veux ou ce en quoi je crois. Mais faut pas faire la gueule pour ça tu sais. Oui, ça en donne envie, mais tant que t'as des idéaux, des rêves et que tu cherches à les réaliser, à leur donner forme à ta manière, alors y restera toujours quelque chose de bien et de motivant dans ta vie, comme dans celle des autres. Faut juste pas se laisser emporter par la résignation et finir par se laisser porter par le quotidien et la vie en général. | |
| | | Junior
Nombre de messages : 40 Animal favori : Renard Date d'inscription : 15/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mar 17 Avr - 21:33 | |
| Oh mec, c'est vachement profond ce que tu racontes ! J'ai tout lu, alors déjà je te conseille de faire ta biographie =p, et plus sérieusement je pense que tu es quelqu'un d'assez intéressant (et crois le ou non c'est rare).
Tu dis que certains noie leur ennuis par des moments fun, comme l'alcool, la drogue, le sexe... deux petites questions ;
- N'est-ce pas plutôt trouver un sujet d'échange avec els autres, créer des liens d'une façon maladroite ? personnellement, j'étais dans la même classe qu'un groupe d' ami pendant un an et demi, et ce n'est que depuis qu'on s'est torché la gueule à la vodka qu'on est vraiment complices eux et moi (tiens moi aussi j'pourrais te plagier avec ma jeunesse qui commence à dépérir).
- Que proposes tu pour combler ce vide ? La vie ce n'est pas justement une succession de fun et de vide ? | |
| | | Nacedo Admin
Nombre de messages : 178 Age : 39 Localisation : Lille Animal favori : Souris Date d'inscription : 10/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mar 17 Avr - 23:41 | |
| Il y a beaucoup de choses à relever dans ce que tu dit Jonathan, je vais commencer par cela:
Beaucoup de gens autour de toi te parraissent rechercher des loisirs crétins et devenir eux-même de plus en plus crétins et superficiels. Pour moi le problème réside dans le fait que quand on grandit la société nous mitraille de messages subliminaux qui veulent dire en gros: Le plus important c'est l'apparence, c'est pouvoir frimer devant les nanas (ou les mecs ^^), être à la mode, impressionner parce qu'on tente des trucs extrêmes, jouer au bad-boy, bas-girl pour se faire remarquer jusqu'à ce que ça nous rentre dans la peau. Le but de la vie c'est la forme, l'apparence, les jeunes prennent conscience du "reste" en vieillissant, quand il est parfois trop tard parce que le cerveau n'a pour ainsi dire jamais servi et ne s'est donc que peu développé. Parfois des types comme toi, ou moi je pense ou pas mal de gens sur ce forum (et ouais vous êtes triés sur le volet ^^) ont le bon raisonnement beaucoup plus tôt et savent que la forme n'est qu'un détail qui peut venir avec le temps mais que l'intelligence, la connaissance et la compréhension du monde qui nous entoure est indispensable si on veut devenir quelqu'un de "bien" et d'"évolué".
Ce qui est hallucinant aussi dans ce que tu dis c'est que tu doute parfois carrément de ton choix de vie, tu te dis bah merde ils sont plus nombreux que moi j'ai peut-être tort, surtout que ça me rend pas tous les jours hyper heureux d'être plus intelligent qu'eux... Et donc ça montre l'influence néfaste exercée sur chaque individu et qui supplante bien trop souvent la bonne (un sujet devra être ouvert sur: d'où viennent (ou devraient venir) les bonnes influences et d'où viennent les mauvaises)
Il y a des similitudes dans ma vie avec la tienne, je développerai lorsque j'aurais une soirée un peu plus longue que celle-ci (et oui meeting meeting...) | |
| | | Eräniel
Nombre de messages : 85 Localisation : Lille Date d'inscription : 12/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mer 18 Avr - 1:09 | |
| Hum, ah oui, c’est surement très profond ce que tu dis, et au moins cela a le mérite de provoquer, apparemment, de nombreuses réactions. En ce qui me concerne, ce fut tout d’abord un gros coup de blues, et une baisse général de mon moral, qui est d’un seul coup redescendu en-dessous d’une barre que je croyais ne plus devoir franchir… Puis ce fut une forme de révolte… Pourquoi ? Parce que si je partage aussi tes idées, comme quoi on a pas besoin ni d’alcool, ni de drogues, ni de sexe et j’en passe pour être bien, pour s’amuser, pour communiquer et échanger, je ne crois pas que les « autres » soient si peu intéressants que cela, malgré le fait qu’ils boivent ou font tout un tas de trucs débiles. Certes, cela te paraît, me paraît aussi stupide et ennuyeux, mais je ne me priverai pas d’essayer de m’en faire des amis, si je le pouvais. Car, la plupart d’entre eux ont un bon fond, et même s’ils ne sont pas aussi profonds que toi, ou d’autres, ils ont des centres d’intérêt sur lesquels il est possible d’échanger et de créer ainsi un début de lien, qui pourrait par la suite devenir de plus en plus fort. En fait, je dis ça aujourd’hui, car j’essaie d’avoir de l’espoir que ma vie devienne plus belle et moins ennuyeuse. Je ne l’aurai certainement pas dit avant, car je me suis souvent dit aussi, que j’étais différente des autres, n’ayant pas leurs préoccupations, mais préférant discuter de sujets diverses avec mes parents. Je pense que c’est un comportement méprisant. Qui sommes-nous, qui es-tu, à 22 ans, pour mépriser ainsi tes semblables, et les reléguer dans une catégorie ? J’ai loupé une bonne partie de ma vie, je suis toujours restée en retrait de mes contemporains. J’ai moi aussi toujours donné mes devoirs, mais pas pour m’attirer des faveurs, pour être gentille tout simplement… Et je suis bien souvent restée seule, la plupart des gens sur qui je comptais m’ayant aussi laissée tomber. Alors, aujourd’hui, cette solitude étant de plus en plus difficile à supporter, je ne peux plus adopter un comportement aussi radical. Je sais que je suis une personne des plus candides, des plus naïves, je me fais bien souvent une idée trop belle de la vie et des gens, par manque d’expérience, car l’on m’a souvent fait remarqué mes réactions de gamine. Donc, ce que je dis au-dessus est peut-être l’expression de ma naïveté. Ce qui m’énerve, et me choque, c’est l’utilisation des termes de ce genre : « tu es quelqu'un d'assez intéressant, de profond, d’intelligent, tu es génial », pour toi, pour certains ici, à partir du moment où on a pas un bon fond, où on est pas capable de sortir des trucs intelligents, des critiques sur notre société et l’espèce humaine, on est pas digne d’intérêt, pas digne d’être écouté, apprécié, aimé, considéré ? Eclaire-moi si tu as une réponse… j’aimerais moi aussi avoir un véritable ami, sur lequel développer une relation identique à celle que tu as l’air d’entretenir avec ton ami, mais cela semble tellement impossible, je le constate presque à chaque fois, et ceux pour diverses raisons, à chaque fois je me sens si près du but, et puis ça finit par s’arrêter, et on me dit que c’est la vie ? Mais pourquoi ? Si deux personnes semblent avoir au moins une chose en commun, qu’est-ce qui les empecherait de devenir très proche ?… Ce fait constaté et répétitif m’attriste énormément, m’a rendue pessimiste et m’a poussée à faire des choses regretables, et à penser hier ou aujourd’hui à des idées regretables. - Citation :
Sombrer dans les stéréotypes prétextant un conventionnalisme de société aurait été tombé dans le piège de plusieurs qui rejettent tout sur la faute de la société, sur la faute d'une globalité, se proclamant victime et se donnant ainsi le rôle de subir malgré eux. Laissons donc aux imbéciles leurs petites révolutions à deux sous qui se basent sur le chaos et les revendications vides de sens.
Cette phrase m’a particulièrement blessée, mais ce n’est pas de ta faute, cela m’a permis de me rendre compte que mes progrès espérés ne le sont pas en fait, car cette phrase, et ton petit discours, toutes tes interventions m’ont touchée plus que de raisons. Peut-être que je me trompe sur le sens de cette phrase, mais je m’y suis retrouvée… Oui, oui, j’ai rejeté tout sur la faute de la société en ce qui concerne la situation dans laquelle je me suis retrouvée il n’y pas si longtemps, oui oui, je me suis considérée comme victime, j’en voulais à tous, au monde… Oui je me suis découragée… Suis-je donc ainsi une imbécile ? Mes revendications sont-elles si stupides ? Ou suis-je stupide au point où je n’ai pas compris ce que tu voulais faire passer… Je pencherai plutôt pour dire que personne n'est infaillible, pas même toi... Cela m’a conduit un moment à user de la boisson plus que je ne ferai jamais. Je ne buvais que très rarement avant, je n’ai jamais eu d’attirances particulières pour cela… mais voilà, cela et d’autres activités étaient les seules choses que je pouvais faire… alors que oui, j’ai d’autres projets pour ma vie, que de broyer du noir, et de maudir le monde. Moi aussi, je voudrai faire de la plongée, moi aussi, j’aimerais aller visiter le monde et découvrir ses merveilles, son histoire, j’aimerais écrire un livre, ou faire du cinéma… oui j’ai la tête plein de rêves, rêves pas toujours réalisables… oui j’aimerais m’ermerveiller aussi devant tant et tant de choses, gardant ainsi la gamine en moi, quoiqu’en pense les gens… Oui, je voudrais constuire quelque chose dans ma vie personnelle, et être soutenue. Je voudrais croire que je ne suis pas stupide, mais j’ai encore trop l’impression que les choses que je dis sont dénuées d’intérêt ou de profondeur. Je suis désolée de réagir ainsi, en général, je ne me le permets guère, car je suis trop « gentille » et « réservée » pour cela… Je ne sais pas m’emporter, ni m’exprimer de façon claire. Je réagis sous le coup de mes émotions, mais cela me fait du bien de crever l’abcès. J’espère que vous me pardonerez de polluer ainsi ce sujet, par ailleurs fort intéressant. | |
| | | Jonathan
Nombre de messages : 29 Age : 39 Localisation : Au Québec. Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mer 18 Avr - 3:53 | |
| Je répond à Eraniel en premier. Oui, ma façon de penser est très condescendante. Je ne dis pas que boire à fond est une mauvaise chose et que vouloir faire le vide quelques fois dans sa vie pour oublier ses problèmes est une chose terrible. Je suis plutôt navré de constater que les gens utilise ces activités comme palliatif à leur "bonne humeur" ou leur bonheur. Genre si je vais là et que j'ai du plaisir, c'est que j'ai été heureux. Maintenant oui les gens ont tous des choses intéressantes à dire, ils ont tous un bon fond mais j'avoue que tenter de le faire ressortir chez ces gens me devient de plus en plus lourd. Par exemple avoir une discussion que je juge intéressante avec une personne sur par exemple ce qu'elle veut faire dans la vie et pourquoi (truc de base) et où la personne ne semble pas trop savoir quoi répondre et qui cherchera à amener la discussion sur ce qu'elle a fait de cool en fin de semaine (en fin de semaine dernière c'était les façons dont le type a semé les flics avec sa voiture) Donc qui suis-je pour juger les gens? Pour moi, je les trouve ennuyant, c'est u constat, quelque chose que je ressens et que je ne peux nier ou avoir honte parce que je manque d'expérience de vie. Maintenant j'essais de comprendre cet ennui, pourquoi je le ressens. Les juger? Je nem'amuse pas à dire aux autres en pleine gueule "je vous trouve désespérant". Loin de là, je m'arrange la plupart du temps pour soit approfondir la discussion ou la terminer rapidement. Quel serait l'intérêt d'aller leur dire ce que je pense d'eux? Les déprimer? Les révolter? Paraître comme le type qui a compris ce que eux ne comprennent pas? Nah, j'ai pas la vérité absolu, j'essais juste de comprendre pourquoi moi, je trouve les autres ennuyants. Et puis trouver une personne conne et débile parce qu'elle boit, c'est beaucoup plus un préjugé qu'une réflexion. - Citation :
- Je sais que je suis une personne des plus
candides, des plus naïves, je me fais bien souvent une idée trop belle de la vie et des gens, par manque d’expérience, car l’on m’a souvent fait remarqué mes réactions de gamine. Donc, ce que je dis au-dessus est peut-être l’expression de ma naïveté. À propos de ça. Je dois dire que si l'enfant que j'étais à 7 ans me voyait aujourd'hui, il serait terriblement déçu de ce que je suis devenu. L'espèce de gentillesse que j'avais est reléguée derrière une masse noire et épaisse de méfiance et de désabusement. d'ailleurs au CEGEP y avait une fille qui agissait vraiment par bonté d'âme, sans rien chercher en retour, j'avoue que je trouvais ce comportement admirable bien qu'incompréhensible. Au fond je me demandais si elle avait adoptée une vision optimiste des choses ou si elle était naïve. Maintenant est-ce que je me tiens avec des intellos? Pas vraiment. c'est plus l'authenticité que je trouve intéressante que la somme des connaissances d'une personne. Niveau authenticité, tu peux lancer un débat d'opinion, tu auras toujours la véritable impression de l'individu aec qui tu discutes contrairement au fait d'être noyé sous un paquet de trucs intellos mais vide de profondeur. PAr exemple quand je parlaisd'Alex. Alex est pas un génie, il est devenu assez "violent" envers les autres et pourtant, j'aimais bien discuté avec et on s'entendait très bien. Pas parce que ce type me sortait des arguments infaillibles, mais parce que je savais qu'il ne me racontait pas de conneries quand il me parlait. Ça permet d'amincir la méfiance et de faire confiance à une personne. La personne qui agira pour aidr l'autre car elle s'en soucie je vais la trouver intéressante, parce qu'originale, inhabituelle et donc qui mérite d'être connue. - Citation :
- Suis-je donc ainsi une imbécile ? Mes
revendications sont-elles si stupides ? Ou suis-je stupide au point où je n’ai pas compris ce que tu voulais faire passer… Je pencherai plutôt pour dire que personne n'est infaillible, pas même toi... Pour moi, les gens agissent pour accéder au bonheur. Parfois ils prennent le chemin le plus rapide. Par exemple, je suis avec des cools et j'ai un ami pas cool. Devant les cools, je peux pas défendre le pas cool car ça risque de me mettre dans la merde, donc je détruis mon amitié avec le pas cool car avec les cool je vais me sentir bien mieux, accepté et je vais rencontrer plus de gens. Que va-t-il se dire au fond de lui-même pour s'excuser d'avoir agit ainsi? Que dans le fond son ami aurait juste à pas faire tel ou tel truc, à avoir tel look et lui aussi serait avec les cools. Qu'au fond s'il est seul, c'est qu'il agit pour et y a pas de remords à s'en détacher vu qu'au fond vous vous ressemblez pas, etc. c'est un peu grossier comme exemple mais ça amènele fait qu'on se ment à soi-même, qu'on rejette la faute sur d'autres pour éviter de voir quelle est notre part de responsabilité dans notre état. Moi, j'ai pas une tonne d'amis, j'en ai un vrai seulement, je sais pourquoi et je l'assume. Je dirai pas que les autres ne sont pas mes amis car ce sont des cons et que je ne serai copain qu'avec ceux qui sont comme moi. Que c'est pare qu'ils ont rien compris que jeleur parle pas et que c'est de leur faute, car ils veulent rien comprendre, que je suis quasiment tout seul. Non, c'est en partie dû à ma façon de voir la vie. Maintenant, je me pose comme autre question. Suis-je fier de ma façon de voir la vie? De ma façon de comprendre le monde et de l'aborder? Oui. Donc j'assume les conséquences négatives et je me console avec ce que je suis. Maintenant oui, je suis pas sans faille. J'ai quelques regrets, deux en fait, qui m'ont fait promettre de ne jamais réitérer ces derniers. Ces deux regrets sont principalement liés au fait que j'ai ignoré mes valeurs et ce que j'étais afi d'éviter d'être jugé ou pointé du doigt, d'être relégué avec une étiquette dans un coin. J'écris pas tout ça pour faire le grand savant qui a compris, limite parfois j'ai des soubresauts de solitude ou je me dis "mais merde que j'aimerais être capable de m'amuser des mêmes choses que les autres et d'en discuter avec eux, de me ficher des conséquences que ça peut avoir et d'être heureux". Mais bon, je sais qu'au fond je serais pas heureux, pas avec ce que j'ai comme valeur et principes et j'assume. Et au final j'ai trouvé ta réplique très intéressante. Tu sais, si tu as tant de projets que tu veux faire toi aussi, utilise ta façon de voir les choses pour le réaliser. Tu dois pas voir ce que tu es comme quelque chose de négatif mais comme une particularité qui a à t'amener à réaliser ce que tu veux d'une "manière différente". C'est certain que si tu vois ce que tu es comme quelque chose de négatif, alors tu vas faie des bêtises pour chercher à oublier ce que tu es, à t'oublier toi-même pour accéder à un semblant de positif. Et puis faut pas t'en vouloir de critiquer ce que je dis, j'ai trouvé ça très intéressant comme réponse de ta part. D'ailleurs peut-être que, comme tu me l'as fais remarqué dans plusieurs de tes paragraphes, je donne l'impression de me croire au-dessus des autres. Navré si tel fut le cas mais ce que j'ai dis, je le considère applicable à ma propre personne et à ma propre conception des choses. Je n'aurai pas de problèmes à ce qu'une personne ait ne conception différente, tant que celle-ci est authentique et basée sur de vrais valeurs et non pas sur le désir de bien paraître. Maintenant Nacedo. Si si, parfois je me dis que j'ai tort. Ça veut pas dire que je vais devenir autre chose pour autant. Seulement, c'est ma façon de pas me voir comme le type qui a compris, ça me permet de me remettre à ma place moi-même, je me dis que j'ai une vision comme tant d'autre qui me fait comprendre des trucs différents, c'est tout. Tant mieux si vous trouvez que c'est pas totalement con ce que je dis ^^ Et maintenant Junior. Les gens intéressants y en a plein, ça dépend de l'interlocuteur. Ça dépend de ce que t'aime. Moi me faire parler de cuisine ça m'ennui, par contre mon ami lui (appellons-le par son nom, J-B) étudie en cuisine. Donc du coup je fais l'effort de m'y intéresser et d'apprendre de nouvelles choses. Pareil comme une fille avec qui j'ai déjà parlé qui aimait la photo. Jamais eu envie de m'y intéresser, j'ai tout de même discuter avec de ce qu'elle aimait là-dedans et de la façon dont ça fonctionnait. Maintenant si la photo était la seule chose intéressante que la fille avait à dire et que j'en savais déjà pas mal, je l'aurais trouvé beaucoup moins nitéressante. (Quoiqu'une personnepassionnée par ce qu'elle fait et ce qu'elle aime est toujours quelque chose d'admirable je trouve). Donc l'intérêt c'est assez... hum... variables je dirais ^^ - Citation :
- N'est-ce pas plutôt trouver un sujet d'échange
avec els autres, créer des liens d'une façon maladroite ? personnellement, j'étais dans la même classe qu'un groupe d' ami pendant un an et demi, et ce n'est que depuis qu'on s'est torché la gueule à la vodka qu'on est vraiment complices eux et moi (tiens moi aussi j'pourrais te plagier avec ma jeunesse qui commence à dépérir). L'alcool c'est pas mal. Si tu bois avec des copains et que tu discutes avec eux, où est le problème? Vous avez surement parlé d'autres choses que des deux filles qui s'embrassaient sur les colonnes de son du bar pour que vous formiez des liens solides entre vous non? Je parle de l'alcool comme moyen de combler un vide, où on va dans des fêtes, des partys pour y rencontrer de sgens qu'on connait pas et qu'on se fiche d'eux, qu'on se saoule pour rire de ce qu'ils disent car sans ça on aurait aucun plaisir, autrement dit qu'on se gèle le cerveau pour trouver tout amusant car c'est notre façon d'avoir du "plaisir" dans la vie. Ceux qui vont dans le sbars ne sont pas des cons, c'est la raison pourquoi ils y vont et ce qu'ils recherchent en y allant qui le dit. - Citation :
- Que proposes tu pour combler ce vide ? La vie ce n'est pas justement une succession de fun et de vide ?
Ahem... parce que masolution elle ne s'applique qu'à moi hein. Mais bon je peux toujours te dire mon début de réflexion là-dessus, tu feras ta propre opinion là-dessus. Ce que j'énumère comme des trucs servant à combler le vide sont des choses éphémères. Aller dans un party, coucher avec une fille pare qu'elle nous excite, prendre de la drogue, rencontrer "pleins" de gens à une fête. La solution serait donc peut-être de viser vers le long terme. Aller nno seulement vers ce qui est amusant, mais aussi vers ce qui nous intéresse, ce qui nous passionne vraiment. Se construire avec ça, apprendre de ces champs d'intérêts et ainsi construire quelque chose d'un peu plus durable. Enfin c'estun début de réponse, maintenan dire à chaque personne ce qui est vraiment important dans une vie... je suis pas assez condescendant quand même ^^ C'est à chaque personne de le trouver non? après tout on est tous différents. *Phrase nulle* Misons sur notre différence!!!
Dernière édition par le Mer 18 Avr - 4:28, édité 1 fois | |
| | | Jonathan
Nombre de messages : 29 Age : 39 Localisation : Au Québec. Date d'inscription : 17/04/2007
| Sujet: Re: La petite philosophie Mer 18 Avr - 4:16 | |
| Ouais, je fais une autre réponse car sinon ça deviendrait lourd à la lecture ^^
Juste pour m'amuser, un fait réel et une mise en situation.
Fait réel, s'est produit dimanche dernier
On est 4 dans la salle de pause au boulot. Une fille entre soudain, 'asseoit et annnonce à tous
-Hey, hier je rentrais chez-nous et je suis tombé sur un accident de voiture en m'y rendant.
*Silence..... puis un type s'adresse à elle*
-Il est quelle heure sur le téléphone?
C'est tout, mais ça m'a marqué...
Deuxio, mise en contexte.
Bill qui est une personne se disant ouverte d'esprit rencontre un noir. Bill se dit qu'il va lui parler, parce qu'il est ouvert d'esprit comme je l'ai si bien dis. En engageant la cnoversation, il se dit déjà à quel point il n'est pas raciste car il lui parle, bien malin l'ami qui viendrait lui dire le contraire.
Alors la discussion s'engage
-Hey salut! Ça fait longtemps que t'es ici?
-Non, je suis arrivé depuis 3 mois seulement mais je découvre la province de Québec.
-Ah oui, comment tu trouves ça ici?
Et la discussion se poursuit ce que le noir aura remarqué au Québec.
La semaine suivante, une conversation sur le racisme voit le jour avec les copains de Bill. Une personne quelque peu allumée signale que le racisme vient principalement de l'incapacité à accepter et discuter des différences des autres. Bill de son côté se dépêche de scander, car oui il a quelque chose d'intéressant à dire, une expérience à raconter!
-Hey, j'ai jasé avec un noir l'autre jour. Yé vraiment sympa pis le sgens sont cons d'être racistes, pas parce qu'un gars est d'une autre couleur qu'il ne peut pas être sympathique.
Et tous acquiesce de la tête. Après tout, qui ne serait pas d'accord devant une évidence, sinon un extrémiste?
Deux semaines plus tard, un artiste africains perçant au Québec sera invité à une émission de variété. On l'emmènera dans une cabane à sucre (endroit où on fait du sirop d'érable et où tout le menu de nourriture comprend du sirop d'érable, d'où le lien avec sucre) et on s'amusera ave ce dernier. On lui fera goûter les spécialités de la province. On lui fera danser une danse bien de chez nous, il écoutera des rigodons, sera habillé pour la cause en chemise à carreau avec une tuque.
Bill qui verra cette émission se sentira fier de sa province, décidément au Québec, nous sommes ouvert à la différence des autres et nous acceptons ces différences. Nous ne sommes surement pas racistes.
Je vous laisse tirer vos propres conslusions ^^ | |
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| Sujet: Re: La petite philosophie | |
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