Faire avancer les choses

Admettons que l'on décide un jour de chercher à améliorer le monde, à contribuer à faire évoluer l'espèce humaine dans le bon sens...

Quel est le meilleur moyen de s'y prendre selon vous?

Améliorer le monde sous-entend pour moi mettre tout les humains sur un pied d'égalité. Une sorte de, "tout le monde commence au même point". De la même façon, il faudra faire la peau à la famine ou à la maladie dans les pays d'Afrique, aux guerres, etc... pour rendre ce monde "meilleur".
Pour cela il faudrait une plus grande contribution des pays riches. Je prends à titre d'excemple que les dernières guerres de Bush on couté trois fois le budget nécessaire à la fin de la famine dans le monde. Imaginez ce qu'il aurait pu faire ce con là s'il avait pas fait la guerre contre du vent.

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D'abord, il faut savoir pourquoi tu veux changer le monde et ce que tu peux réaliser par toi même. " améliorer " le monde n'est pour moi qu'une dangereuse utopie. Tu imposes ta vision du monde idyllique. Et comme je sais que tu n'es pas un tyran , nacedo, tu en seras contrarié.
On n'a pas les moyens de faire bouger les choses à grande échelle mais on peut toujours contribuer à adoucir notre vie et celle des autres. Vous savez bien, "les autres", cette masse informe qui va au supermarché le samedi après midi (quand il y a le plus de monde), déambule dans les rues commerçante le regard avide et râle sur l'autoroute. Dès qu'on commence à les individualiser on entre dans une démarche de compréhension et d'empathie. Ce qui est absolument nécessaire pour la suite.
Quand tu es capable de porter sur ton prochain qui te casse les pieds un regard sans haine, tu peux communiquer avec lui. Alors, parfois, le savant mélange de prévenance, de bonne manière et de bonté désinterressée adoucit celui qui semble parfois le plus haineux et l'engage lui aussi, pour ses propres raisons dans cette même démarche (je prendrai pour réfrérence une certaine Mme X, septuagénaire, aigrie, appostotlique et romane, qui aime passer ses après midi au supermarché à planifier avec d'autres Mmes X une nouvelle croisade pour que les choses redeviennent comme avant).
J'vous avoue en même temps que j'adore discuter avec les petites vieilles, justement parce que j'ai plein de préjugés sur les vieux. Mais ça tombe bien, vu ma tête de gentille, les vieux s'imaginent souvent que je suis un parangon de douceur. "une jeune bien" en quelque sorte. Mouais.
Enfin je m'éloigne du sujet initiale. A part ressasser les problèmes qui touchent notre planête et dont l'humanité entière serait supposer porter le terrible poids des responsabilités, on peut à défaut, si on s'en sent la fibre, contribuer à résoudre certaines inégalités qui se trouvent, non pas dans quelque désert africain, mais au coin de notre rue.
Filer un coup de main à Mme X qui, depuis son opération à la hanche à du mal à se rendre au supermarché et qui, de surcroit, ne reçoit plus guerre de visite.
S'inscrire dans un centre du volontariat et apporter ses qualités dans une association; parfois même quelques heures offertes par semaine suffises à maintenir ouvert des clubs de soutien scolaire, d'écoute publique, de cours d'informatique etc ...

Moi aussi je me demande sans arrêt se que je peux faire pour contribuer à un monde plus humain.
Je crois que la réponse se trouve pour une part dans la manière dont on considère son prochain, quelqu'il soit.

N'oublions pas que l'optimisme et contagieux, que ça donne envie de se bouger les fesses pour ses contemporains.

Je suis complètement d'accord avec Ssargass. Vouloir améliorer l'espèce humaine et le monde est l'alibi le plus souvent invoqué pour justifier les mesures qui violent les libertés individuelles. "C'est pour votre bien, alors faites comme on vous le dit." Un prétexte bien utile, par exemple, pour maintenir telle quelle notre sécurité sociale ruineuse et totalitaire.

J'adore ton idée selon laquelle l'amélioration du monde passe d'abord par l'action de chacun d'entre nous pour son prochain. Une personne qui consacrera volontairement son temps à autrui offrira davantage que si elle est contrainte d'adhérer à une vision idéaliste venue d'en haut.